OBJECTIVE: To assess household practices that can affect neonatal health, from the perspective of caregivers and health workers; to identify signs in neonates leading either to recognition of illness or health-care seeking; and to ascertain the proportion of caregivers who recognize the individual items of the integrated management of neonatal and childhood illnesses (IMNCI) programme. METHODS: The study was carried out in a rural community in Sarojininagar Block, Uttar Pradesh, India, using qualitative and quantitative research designs. Study participants were mothers, grandmothers, grandfathers, fathers or "nannies" (other female relatives) caring for infants younger than 6 months of age and recognized health-care providers serving the area. Focus group discussions (n = 7), key informant interviews (n = 35) and structured interviews (n = 210) were conducted with these participants. FINDINGS: Many household practices were observed which could adversely affect maternal and neonatal health. Among 200 caregivers, 70.5% reported home deliveries conducted by local untrained nurses or relatives, and most mothers initiated breastfeeding only on day 3. More than half of the caregivers recognized fever, irritability, weakness, abdominal distension/vomiting, slow breathing and diarrhoea as danger signs in neonates. Seventy-nine (39.5%) of the caregivers had seen a sick neonate in the family in the past 2 years, with 30.38% in whom illness manifested as continuous crying. Health care was sought for 46 (23%) neonates. Traditional medicines were used for treatment of bulging fontanelle, chest in-drawing and rapid breathing. CONCLUSION: Because there is no universal recognition of danger signs in neonates, and potentially harmful antenatal and birthing practices are followed, there is a need to give priority to implementing IMNCI, and possible incorporation of continuous crying as an additional danger sign.
OBJETIVO: Evaluar las prácticas domésticas que pueden influir en la salud neonatal desde la perspectiva de los cuidadores y los trabajadores sanitarios; identificar los signos observables en los recién nacidos que conducen al reconocimiento de enfermedades y la búsqueda de atención sanitaria; y evaluar la proporción de cuidadores capaces de reconocer los distintos elementos del programa de atención integrada a las enfermedades neonatales y de la infancia (IMNCI). MÉTODOS: El estudio se llevó a cabo en una comunidad rural de Sarojininagar Block, Uttar Pradesh, India, usando técnicas de investigación cualitativas y cuantitativas. Participaron en él madres, abuelas, abuelos, padres y «niñeras» (otros familiares femeninos) que cuidaban a lactantes de menos de 6 meses, así como dispensadores de salud acreditados que trabajaban en la zona. Con ellos se organizaron grupos de discusión dirigidos (n = 7), entrevistas con informantes clave (n = 35) y entrevistas estructuradas (n = 210). RESULTADOS: Se observaron muchas prácticas domésticas que podían perjudicar la salud materna y neonatal. De 200 cuidadores, el 70,5% informaron de partos en el hogar atendidos por enfermeras no preparadas o por familiares, y la mayor parte de las madres sólo empezaban a dar el pecho al tercer día. Más de la mitad de los cuidadores reconocían la fiebre, la irritabilidad, la debilidad, la distensión abdominal/vómitos, la respiración lenta y la diarrea como signos de peligro en los recién nacidos. Setenta y nueve (39,5%) cuidadores habían atendido a un recién nacido enfermo en la familia en los dos últimos años, y en un 30,38% de los casos la enfermedad se manifestó en forma de llantos continuos. Se buscó atención sanitaria para 46 recién nacidos (23%). Se usaron medicinas tradicionales para tratar casos de abombamiento de la fontanela, tiraje torácico y respiración rápida. CONCLUSIONES: Teniendo en cuenta la falta de criterios universales para reconocer los signos de peligro en los recién nacidos, así como los riesgos que encierran algunas prácticas de atención prenatal y asistencia al parto, es necesario dar prioridad a la aplicación de la IMNCI, y considerar la posible inclusión del llanto continuo entre los signos de peligro.
OBJECTIF: Déterminer les pratiques domestiques devant être identifiées par les personnes s'occupant des nourrissons et les agents de santé comme potentiellement nuisibles à la santé des nouveau-nés; reconnaître les signes indiquant chez ces enfants la présence d'une maladie ou un besoin de soins de santé; et déterminer la proportion de personnes s'occupant de nourrissons capables de reconnaître les différents éléments guidant l'IMNCI (prise en charge intégrée des maladies néonatales et infantiles). MÉTHODES: L'étude a été effectuée au sein de la communauté rurale de Sarojininagar dans la province de l'Uttar Pradesh (Inde) au moyen de méthodes de types qualitatif et quantitatif. Ont été inclus dans cette étude des mères, grand-mères, grand-pères, pères ou «tantes» (autres membres féminins de la famille) s'occupant de nourrissons de moins de 6 mois, ainsi que des prestateurs de soins de santé reconnus et délivrant des services dans cette zone. Des discussions en groupe cible (n = 7), des interrogatoires d'informateurs clés (N = 35), ainsi que des entretiens structurés (n = 210), ont été menés avec ces sujets. RÉSULTATS: De nombreuses pratiques domestiques potentiellement nuisibles à la santé de la mère ou du nouveau-né ont été relevées. Parmi les 200 personnes s'occupant de nourrissons, 70,5 % ont signalé des accouchements à domicile pratiqués par des aidants sans formation médicale ou des membres de la famille et, pour la plupart des mères, un allaitement au sein ne débutant qu'au 3e jour après l'accouchement. Plus de la moitié des personnes s'occupant de nourrissons ont identifié la présence de fièvre, l'irritabilité, la faiblesse, un ballonnement abdominal/des vomissements, une respiration lente ou une diarrhée comme des signes d'alerte chez le nouveau-né. Soixante-dix neuf (39,5 %) des personnes s'occupant des nourrissons avaient déjà vu un nouveau-né malade dans leur propre famille au cours des 2 années précédentes, chez lequel la maladie se manifestait par des pleurs continus dans 30,38 % des cas. Des soins de santé ont été apportés à 46 (23 %) des nouveaunés. Des méthodes relevant des médecines traditionnelles ont été utilisées pour traiter des cas de fontanelle bombante, de thorax en entonnoir ou de respiration rapide. CONCLUSION: Compte tenu de la reconnaissance non systématique des signes d'alerte chez le nouveau-né et de l'existence de pratiques potentiellement dangereuses avant et pendant l'accouchement, il est prioritaire de mettre en œuvre l'IMNCI et d’envisager la prise en compte des pleurs continus parmi les signes d'alerte.